Médias locaux : un supplément brestois au magazine "Bretons"

Co-édité par Bretons et Ouest-France, Brestois raconte la ville de Brest et ses habitant·es dans un format 24 pages. Présentation par Maiwenn Raynaudon-Kerzerho, rédactrice en chef de Bretons.

Qu'est-ce qui a donné envie à l'équipe de Bretons de lancer Brestois ?

L'idée est née au sein du pôle magazines du quotidien Ouest-France, Latitude Magazine. Il s'agit d'aller chercher des lecteurs supplémentaires, et créer des rencontres, des synergies avec les rédactions locales du quotidien. Nous, la rédaction de Bretons, sommes à Vannes donc on ne les connaît pas toutes. C'est l'occasion pour nous de mieux traiter des sujets sur place.

À chaque fois on définit le sommaire ensemble et on se répartit les sujets en fonction des disponibilités et des sensibilités de chacun·e. Il y a aussi un sujet gastronomie réalisé par l'équipe de Bretons en cuisine.

À qui s'adresse Brestois ?

On essaie de porter un regard local qui intéresse au niveau régional, ce qu'on fait déjà à longueur de pages dans Bretons. Quand on fait l'interview d'Éric Roy, l'entraîneur du Stade Brestois à l'itinéraire incroyable, de Tristan Nihouarn, le leader de Matmatah, ou de Christophe Miossec, évidemment que ça intéresse au-delà de Brest.

Dans le premier numéro, « La revanche de Brest », on a traité de l'incroyable changement de l'image de Brest. Pendant longtemps c'est la ville grise, pluvieuse, la ville du bout du monde où personne n'avait franchement envie d'aller sauf les brestois·es, qui disaient que certes la ville est moche, il pleut tout le temps mais on l'adore, c'était un peu « viens faire un tour à Lambé » de Matmatah. Le deuxième numéro, « Brestois d'abord ! », interroge le sentiment d'appartenance des brestois·es. On nous a souvent dit quand on a fait une petite enquête en ligne que Brest est un peu une enclave française en pays bretonnant. Miossec par exemple s'est dit d'abord brestois et éventuellement breton.

Je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'autres villes en Bretagne avec un attachement aussi fort à la ville.